En accompagnement de l’exposition, les personnels de la bibliothèque de l’INHA présenteront un choix de documents patrimoniaux et évoqueront avec le public la pratique de leur métier, et les voies par lesquelles ces documents sont entrés dans les collections.
Vues d’optique (XVIIIe-XIXe siècles) par Juliette Robain ; quelques manuscrits documentant la bijouterie aux XVIIIe et XIXe siècles par Sophie Derrot ; estampes de Kiyoshi Hasegawa (1891-1980) et leurs matrices par Nathalie Muller.
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Atelier / Démonstration / Savoir-faire
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Thème : Patrimoine pour tous
Concours "Mon Master en histoire de l'art en 180 secondes"
Le Dimanche 19 Septembre 2021 de 14h00 à 15h30
Chaque étudiant fait l’exposé de façon claire et engageante de ses travaux de recherche de niveau Master 2 en trois minutes (180 secondes) afin de convaincre un jury composé de personnalités de l’histoire de l’art mais également les internautes qui peuvent suivre le concours diffusé en direct sur le web, en partenariat avec Le Quotidien de l’Art, et voter pour la meilleure intervention.
Jury : Matthieu Lelièvre, conseiller artistique, macLYON ; Zahia Rahmani, responsable du domaine « Histoire de l’art mondialisée », INHA ; Vanessa Selbach, chef du service de l’estampe ancienne et de la réserve, département des Estampes et de la Photographie, Bibliothèque nationale de France ; Marc Schurr, Professeur, directeur de l’Institut d’histoire de l’art de l’université de Strasbourg.
L'évènement sera diffusé en direct sur la chaîne Youtube de l'INHA
Sarah Deltenre, Les monuments de style classique dans les villes égyptiennes de la chôra (Sorbonne Université)
Apolline Gay, Figurer et regarder les prophètes et les patriarches bibliques en Égypte byzantine (IVe—VIIe siècle) (EPHE)
Adrien Isnel, Les tombeaux des papes et des cardinaux de la papauté d’Avignon de 1309 à 1403, étude historique et iconographique (Université Paris I Panthéon-Sorbonne, École nationale des chartes)
Solène Bolez, Les représentations artistiques du mariage de Louis XIII : événement politique, religieux et festif (Université Rennes II)
Hector Chapron, Le rôle et la place de la figure impériale romaine dans les espaces extérieurs des châteaux de Versailles et de Trianon (Sorbonne Université)
Carmen Prouteau, Les automates au temps de Louis XIV (Université Rennes II)
Guillaume Chauty, Des procédés tinctoriaux au tissage dans la tapisserie en France (1669-1774) (Université Clermont Auvergne)
Oriane Poret, Souvenirs des Highlands, le voyage de Rosa Bonheur (1822-1899) en Écosse (École du Louvre)
Madeleine Hoffer, La lithographie de paysage en Alsace au XIXe siècle. Entre modernité technique et particularisme régional (École du Louvre, Karl-Ruprechts Universitäts, Heidelberg)
Rebecca Hinry, L’art et la science, quand l’astronomie est représentée : Etienne Léopold Trouvelot (1827-1895) (Université Rennes II)
Juliette Jessin, Jean-Camille Formigé (1845-1926) : un architecte des beaux-arts au service du patrimoine poitevin (Université de Poitiers)
Joanne Hugues, Rêver Byzance : les mosaïques de la cathédrale de Westminster (Londres) et leur réception, 1895-1935 (École du Louvre, Sciences Po)
Roman Knerr, Eaux troubles dansle genre : rapports de sexe et environnement dans Lac aux dames (Marc Allégret, 1934) (École du Louvre, Sciences Po)
Elsa Dos Santos, Le parcours singulier de Vicente do Rêgo Monteiro dans la construction du mythe moderniste de la brésilianité (1899-1970) (Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
Ambre Genevois, La circulation des collections françaises d’art asiatique pendant la Seconde Guerre mondiale : évacuation, marchandisation, spoliation (Sorbonne Université)
Keuhong Kang, La mise en parallèle de la modernisation vernaculaire de l’art contemporain entre le Bénin, le Nigeria et la Corée (Université Lumière Lyon 2)
Tanguy Gatay, Lewis Baltz, Victor Burgin, Luigi Ghirri, trois photographes écrivant (Université Paris Nanterre)
Christophe Zhang, « Le spectre de Tian’anmen », la mémoire des massacres du 4 juin 1989 et les arts visuels (1989-2019) (École du Louvre, Sciences Po)
Madelon Dewitte, Gestion muséale de la question des restitutions des biens culturels acquis durant la colonisation. Exemples européens (Allemagne, France, Pays-Bas) (Université Libre de Bruxelles)
Salomé Moulain, Ouvrir les réserves dans les musées en France : vers une démocratisation des collections publiques ? (École du Louvre)
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Thème : Patrimoine pour tous
Visite commentée / conférence
Visite des sites patrimoniaux
Prochaine date
Le Samedi 18 Septembre 2021 de 10h00 à 18h00
Visite en accès libre de la Bibliothèque de l'INHA - Salle Labrouste et de la Galerie Colbert - centre de recherche, accompagnée d'une médiation assurée par des étudiants en archéologie, histoire de l’art et patrimoine de l’École du Louvre, de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de Paris Sorbonne et de l’EPHE.
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Thème : Patrimoine pour tous
Visite commentée / conférence
Ma thèse en 10 minutes
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Le Samedi 18 Septembre 2021 de 11h00 à 12h30
Programme du samedi :
11h00 -De la cuisine à l'offrande : symboliques alimentaires en Méso-Amérique (1200 av. J.- C. - 1521 ap. J.-C.) Tortilla, guacamole, mole poblano… Dans l’imaginaire occidental, ces plats emblématiques font inexorablement référence au Mexique. En a-t-il toujours été ainsi ? Si l’aire culturelle méso-américaine comporte bien des traits communs liés à la cuisine, comme le souligne pour la première fois Paul Kirchhoff en 1943, cette étude pluridisciplinaire alliant archéologie, iconographie et ethnohistoire révèle une réalité plus nuancée, où de nombreuses particularités culturelles régionales dessinent la possibilité d’une Méso-Amérique moins unifiée qu’il n’y paraît. Pauline Mancina (Sorbonne Université, Centre de recherche sur l’Amérique préhispanique)
11h20 –État des lieux sur les chapelles castrales en Île-de-France et ses marges (XIe-XIIIe siècle) Cette thèse porte sur les églises castrales insérées dans les enceintes principales des châteaux en Île-de-France et dans ses marges aux XIe-XIIIe siècle, soit quinze châteaux médiévaux pour l’aire géographique concernée. Elle déborde aussi les limites de ce thème, ne s’intéressant pas seulement à la chapelle castrale proprement dite mais aussi à tous les édifices religieux mineurs qui prolifèrent dans et autour de certains châteaux. L’accent sera mis sur les intentions qui président à la fondation de ces chapelles privées et sur les différents rôles joués par celles-ci. Claire Costet (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
11h40 -L’expertise artistique sous le règne personnel de Louis XIV. Cadre, acteurs, mutations Il est aujourd’hui commun de faire appel à des experts pour authentifier, attribuer et estimer des œuvres d’art. Pour la France du Grand Siècle, les mentions d’experts peintres et sculpteurs sont nombreuses dans les actes notariés, les décisions de justice et les correspondances. Mais qui sont-ils ; que leur demande-t-on ; et comment exercent-ils ? Autant de questions au cœur d’une thèse interrogeant les conditions socioculturelles de l’activité artistique et les prémices du marché de l’art. Maxime Bray (Sorbonne Université, Centre André Chastel)
12h00 -Les Reinach, une famille au service d’une archéologie transnationale (1880-1932) Au tournant du siècle, alors que l’archéologie se professionnalise, Salomon et Théodore Reinach, archéologues et historiens de l’art, participent activement avec leur neveu Adolphe aux réseaux scientifiques qui se mettent en place de part et d’autre du Rhin. Imprégnés des principes de l’Altertumswissenschaft et farouches partisans des valeurs universalistes de la IIIe République, ils défendent la transmission des savoirs entre France et Allemagne dans un contexte de montée des nationalismes. Alix Peyrard (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, université Martin-Luther de Halle-Wittenberg)
Programme du dimanche :
16h30 – La collection du Dr Pailhas au Bon-Sauveur d’Albi (1887-1934) Dès 1887, l’aliéniste Benjamin Pailhas commence à collecter les productions de ses patients à l’hôpital du Bon-Sauveur d’Albi. Considérées dans un premier temps comme des documents cliniques renseignant l’étude des maladies mentales, les créations finissent par susciter un intérêt esthétique. Ainsi à l’image de son homologue le Dr Marie à Villejuif, Pailhas envisage dès 1908 la création d’un musée rassemblant des productions d’aliénés. Lou Haegelin (université de Paris-Nanterre, HAR)
16h50 - Fernand Léger (1881-1955) et les États-Unis Cette thèse s’intéresse à la période dite américaine de Fernand Léger, soit ses trois voyages outre-Atlantique entrepris au cours des années 1930 et son exil de 1940 à 1945. À la croisée de l’histoire de l’art, du cinéma, de l’architecture et de la culture visuelle, cette étude pluridisciplinaire explore toute la production artistique étasunienne de l’artiste – œuvres picturales, films, illustrations, décors de cinéma et d’opéra – tout en analysant leur réception critique aux États-Unis. Elisabeth Magotteaux (Sorbonne Université, Centre André Chastel)
17h10 - 140 ans de théâtre avec Dostoïevski : Les adaptations des romans de Dostoïevski au théâtre, de 1880 à nos jours Dostoïevski est l’auteur le plus fréquemment adapté à la scène depuis le moment de sa découverte en France, à la fin du XIXe siècle. Après les premiers mélodrames extraits de ses œuvres, Jacques Copeau, en 1911, entreprend de rénover le théâtre de son temps avec l’adaptation des Frères Karamazov. Il devient alors le premier de toute une série de metteurs en scène qui marquent profondément l’art théâtral du XXe et du XXIe siècles, dont les ambitions varient à mesure que la réception des œuvres de Dostoïevski évolue. Floriane Toussaint (université Sorbonne Nouvelle, UMR THALIM)
17h30 - Dématérialisation de l’art à l’aube de la digitalisation contemporaine Dans ce début du XXIe siècle, le paragone Art humain-Art Transhumaniste, rappelle le débat Art-Photographie du XIXe siècle. Par conséquent, l’art et l’artiste doivent se réinventer afin de ne pas tomber en désuétude et ainsi, ils suivent le cours de la dématérialisation. Dans ce contexte, on arrive à se demander : quel est l’impact de la dématérialisation sur le monde de l’art ? Est-elle la dématérialisation réelle ou elle n’est qu’un concept illusoire ? Corina Chutaux-Mila (université Sorbonne Nouvelle, UMR THALIM)
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Exposition Art pour tous !
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Le Samedi 18 Septembre 2021 de 10h00 à 19h00
Depuis sa première participation aux Journées européennes du patrimoine, la bibliothèque de l’INHA conçoit une exposition inédite et éphémère sur le thème de l’année. Cette gageure, rendue possible grâce à la grande richesse de ses fonds et collections permet de montrer des documents rarement montrés en ces lieux.
Cette année la bibliothèque rebondit sur le thème des Journées européennes du patrimoine en choisissant parmi ses documents ceux qui relèvent de l’art pour tous. L’art, tel qu’il est enseigné et montré dans les musées, peut intimider un public non initié. Malgré tout, lorsqu’il ne s’impose pas à son regard par le biais de monuments, l’art vient à lui et le nourrit sous de multiples formes.
L’image ludique, très en vogue depuis le XVIIIe siècle, est un moyen sûr de séduire un large public : anamorphoses, vues d’optique, peep-shows suscitent la curiosité,questionnent, amusent tout en faisant voyager, en initiant à la perspective et aux conventions de la représentation. Les fêtes publiques, généralement organisées par des associations de notables, incitent lapopulation à défiler déguisée dans de grandes fresques historiques, et faire ainsi corps avec son patrimoine culturel. De nombreux philanthropes cherchent à instruire directement le grand public par des publications adaptées et souvent de grande qualité. Des revues comme le Musée des familles (1833) recrutent les meilleures plumes ; les magazines de mode consacrent des articles à l’histoire de l’art ; le premier guide populaire du Louvre paraît en 1867... À partir de la fin du XIXe siècle, une production industrielle en plein essor permet à un public toujours plus large de s’approprier le patrimoine : avec la carte postale, avec l’objet décoratif produit en série, chacun ou presque peut inviter l’art chez soi.
Commissariat : Jérôme Delatour (INHA)
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Thème : Patrimoine pour tous
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